UNE FÊTE D’ANNIVERSAIRE
Il était un temps où j’aimais les fêtes d’anniversaire. Je me rappelle encore m’être tenu avec anticipation sous le porche avant de la maison à attendre que mes amis arrivent à la fête de mon cinquième anniversaire. Il n’y avait pas que les ballons, les cadeaux et le gâteau qui me rendaient joyeux. J’étais heureux de ne plus avoir que 4 ans ! Je grandissais.
RÉPONDEZ AU CRI
Lorsque mes petits-enfants étaient jeunes, mon fils les a emmenés voir la pièce de théâtre Le roi lion . Apeuré et laissé seul, Simba le lionceau se tenait près de son père, le roi Mufasa, que son méchant oncle venait de tuer, lorsqu’il s’est écrié : « À l’aide ! À l’aide ! À l’aide ! » À l’instant même, mon petit-fils de 3 ans s’est levé sur sa chaise dans la salle silencieuse et a crié : « Pourquoi personne l’aide pas ? »
LA BELLE MARIÉE
J’ai célébré bon nombre de mariages. Souvent planifié selon les rêves de la fiancée, chacun de ces mariages s’est avéré unique. Les mariages ont cependant tous une certaine chose en commun : avec leur robe magnifique, leur superbe coiffure et le visage rayonnant, les mariées volent immanquablement la vedette.
DANS LE QUARTIER
C’était l’événement dont tout le monde parlait dans le quartier. Un célèbre footballeur venait d’y emménager, à deux maisons à peine de chez moi. Nous l’avions vu à la télévision et nous avions lu au sujet de sa grande compétence sur le terrain, mais nous n’aurions jamais cru qu’il choisirait de résider dans notre quartier. Au début, nous nous attendions à lui souhaiter la bienvenue dans le quartier et à tous devenir de grands amis. Cependant, sa vie était manifestement beaucoup trop remplie pour que qui que ce soit d’entre nous en vienne à le connaître personnellement.
RAPPELEZ-VOUS L’EMBALLAGE
Chez moi, certaines choses se reproduisent chaque année à Noël. Parmi elles se trouve l’exhortation que ma femme, Martie, adresse à nos enfants et à nos petits-enfants lorsqu’ils s’attaquent à leurs cadeaux : « Conservez le papier d’emballage pour que nous le réemployions l’année prochaine ! » Martie se plaît à offrir de beaux cadeaux, mais l’emballage lui plaît également. La présentation fait partie de la beauté du cadeau.
DANS QUEL CAMP ÊTES-VOUS ?
Au cœur de la guerre de Sécession, un des conseillers du président Lincoln a déclaré qu’il était reconnaissant de ce que Dieu prenait le parti de l’Union. Ce à quoi Lincoln a répondu : « Monsieur, ce qui m’intéresse, ce n’est pas de savoir si Dieu est dans notre camp ; ma plus grande préoccupation, c’est d’être dans celui de Dieu, car Dieu a toujours raison. »
AMOUR ENRACINÉ
Lorsque je songe à toutes les merveilles de la superbe création de Dieu, j’admire tout particulièrement les séquoias, ces arbres géants. Ces incroyables béhémoths de la forêt peuvent atteindre jusqu’à 90 m de hauteur et excéder les 6 m de diamètre. Ils peuvent vivre plus de 3 000 ans et même résister au feu. En fait, les incendies de forêt font éclater les cônes de séquoia, répandant ainsi les graines sur le sol forestier que les cendres fertilisent. Il se peut que le plus étonnant au sujet de ces arbres soit le fait qu’ils parviennent à grandir dans à peine un mètre de terre et à supporter des vents violents. Leur force réside dans le fait que leurs racines se mêlent à celles d’autres séquoias, si bien qu’ils se fortifient mutuellement et se partagent les ressources disponibles.
L’HONNEUR D’ÊTRE DISCIPLE
En visitant Jérusalem, un de mes amis a vu un vieux rabbin passer près du mur des Lamentations. Il a alors remarqué un fait intéressant au sujet de ce vieux rabbin : cinq jeunes hommes marchaient derrière lui. Ils marchaient eux aussi le dos courbé, en boitant, exactement comme leur rabbin. Un Juif orthodoxe qui les observerait saurait précisément pourquoi ils imitaient leur enseignant. C’étaient des « disciples ».
SANS LES MAINS !
Je me rappelle avoir joué à un jeu consistant à tenter d’attraper avec mes dents des pommes flottant sur l’eau, en ayant les mains liées dans le dos. L’expérience s’est avérée frustrante. Ce jeu me rappelle l’importance capitale de nos mains. En effet, on mange avec elles, on salue les gens avec elles et l’on s’en sert pour faire presque tout ce dont l’existence dépend.
VIDER LA PENDERIE
J’entends encore ma mère me demander d’aller ranger ma chambre. Je m’y rendais docilement pour amorcer le processus, mais je me laissais distraire par la lecture du livre comique que j’étais censé bien ranger sur la pile. Ma mère mettait toujours fin à ces moments d’égarement en m’avertissant qu’elle monterait dans cinq minutes pour inspecter ma chambre. Incapable de bien la ranger en si peu de temps, je cachais alors dans la penderie tout ce dont je ne savais que faire et je faisais mon lit. J’attendais ensuite l’arrivée de ma mère, en espérant qu’elle ne regarderait pas dans la penderie.